Aménagements de voirie – Avenue des Acacias et rues adjacentes

D’ici la fin d’année, les travaux de réfection de voirie de l’avenue des Acacias et de ses rues adjacentes, débuteront. Ce chantier d’envergure marquera la fin d’une réhabilitation complète des réseaux souterrains dans un premier temps, puis aériens dans un second. Présentation des aménagements de voirie prévus pour ces différents secteurs.

Des aménagements issus du schéma directeur des mobilités

Elaboré au cours de l’année 2023, cet outil opérationnel présente la politique d’aménagement en matière de circulation douce sur la commune. Ce schéma constitue ainsi pour la commune une feuille de route lui permettant de veiller à l’articulation générale des différents projets et au maillage des réseaux envisagés (cyclables ou piétons).

Un secteur aux multiples enjeux

L’aménagement du secteur de l’avenue des Acacias a fait l’objet d’une réflexion toute particulière compte tenu de la présence de nombreux établissements scolaires et équipements sportifs. «A l’aide du cabinet d’études L’Atelier du Marais, nous avons cherché à concilier : la sécurisation des déplacements doux, le passage important de cars scolaires, la connexion entre les différents équipements et la mise en sécurité de l’accès à la cité scolaire», précise Jean Denoual, adjoint en charge de la voirie. «Une réunion de présentation et d’échanges avec les riverains a été réalisée le 9 juillet dernier», ajoute l’élu.

Cette conciliation des différents usages sera rendue possible par :

• la réduction de la vitesse aux abords de la cité scolaire (zone 30),
• la création de chaucidous (avenues des Acacias et des Erables),
• la poursuite des aménagements cyclables réalisés sur la rue de la Renaissance,
• le passage en sens unique de certaines rues (Tilleuls et Prunus).

Qu’est-ce qu’un « chaucidou » ?

Il s’agit d’une chaussée à double sens sans marquage axial et entourée de deux couloirs.
Les véhicules motorisés circulent sur la voie centrale bidirectionnelle et les cyclistes sur les accotements appelés « rives ».
La largeur de la voie réservée aux véhicules motorisés est insuffisante pour permettre leur croisement.
Ces derniers peuvent se déporter ponctuellement sur la rive lorsqu’ils sont amenés à se croiser, mais en cédant la priorité aux cyclistes.